Le temps d'une nuit
Couplet 1 :
Quand la nuit tombe, le temps s’arrête, c’est ici que tout s’inverse
Là où la peur ne connait plus de raison alors tu danses avec
Le cerveau est en pause, laissant le cœur parler
Pour y trouver sa place, oublier tous ces pourparlers
Loin d’être paresseux, tu parles au ciel, tu parles à celles et ceux
Qui ont soudainement accepté le cessez-le-feu
La colère monte, l’imaginaire te joue des tours
Ce mauvais climat génère une belle tristesse qui vaut le détour
Et je me rappelle que je meurs à peine, pourtant l’impression de subir
Une pression qui me rappelle que la perte de temps s’éternise quand on s’y fait
Même si sa douleur ne fait que s’intensifier lorsqu’elle se ternit
Et mon passé certains jours je le fuis, d’autres jours je le suis
Je m’y oblige pour comprendre qui je suis
Grâce à la nuit je songe sur ma vie, jamais de mensonge avec la lune
Je lui accorde même l’encre et la plume
Refrain :
La nuit c’est réussir à comprendre ses lumières dans une obscurité immense
C’est d'ressentir le bonheur d’un silence
C’est partir de ces jours qu’on séquence
Pour se perdre dans un univers sans conséquences
La nuit c’est réussir à comprendre ses lumières dans une obscurité immense
C’est d'ressentir le bonheur d’un silence
C’est partir de ces jours qu’on séquence
Pour se perdre dans un univers sans conséquences
Pont :
Ce temps-ci est cité pour insister sur la valeur d’une pensée non dissipée
Garder cette notion d’authenticité, autrement dit
Si t’es sollicité par sa simplicité, fais attention à sa complicité
Tu lui donnes quelques pensées, elle te prend la tête
La lune ne fait pas dans la mendicité et d’ci peu, l’inverse sera cité
Couplet 2 :
Agacé par cette vie sans but précis, je te sens aussi stressé que pressé
Quand tu me parles de l’impossible
Tous les démons sont hostiles mais osent-ils être dociles
Pour se rallier à mes textes et mon style
Maintenant je n’ai plus peur d’eux car le feu n’est pas de ceux qui craint les cendres
Et je rigole quand je les entends descendre
Une peur se contrôle et se dompte
Je remercie la noirceur de ces nuits pour m’avoir donner ce don
Ce soir, je bosse sur la théorie des trois visages
Celui que tu montres à tout le monde, celui que tu montres qu’à la mif'
Et celui que tu montres à personne, le pire dans tout ça
C’est que c’est souvent le plus représentatif
L’aube arrive je décide de parcourir ma ville en vélo
Et prendre le temps de regarder ma vie en VO quitte à repartir à zéro
C’est ici que l’hypocrite devient meurtrier, là où la vérité se met à briller
Refrain :
La nuit c’est réussir à comprendre ses lumières dans une obscurité immense
C’est d'ressentir le bonheur d’un silence
C’est partir de ces jours qu’on séquence
Pour se perdre dans un univers sans conséquences
La nuit c’est réussir à comprendre ses lumières dans une obscurité immense
C’est d'ressentir le bonheur d’un silence
C’est partir de ces jours qu’on séquence
Pour se perdre dans un univers sans conséquences
Outro :
La nuit sert aux pensifs de gérer leurs pensées vagabondes
Le calme est bruyant, l’obscurité s’imagine brillante
L’impression d’être dans un nouveau monde
Elle nous rappelle la puissance d’une nature aussi obscure que magique
Aussi joyeuse que tragique
L'utilisation de ces paroles est strictement interdit
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La nuit est pour Trakœur un temps de vie comme un temps de tracas, mais toujours un temps de création. Ce morceau est le plus intime de cet EP.