Humain

Couplet 1 : 

Est-ce que des simples mots peuvent expliquer un sentiment ?

L’impression de réduire brusquement

Un soleil en étincelles et c’est injustement

Que l’on préfère garder pour nous ce désistement

Est-ce que la souffrance t'a apporté ce que l’amour ne pouvait pas ?

Dans cet extrême bazar, chacun trouve son échappatoire

À croire que vivre n’est que le premier pas

Est-ce qu'aujourd’hui, tu es qui tu es parce que t’as été ce que t’as été ?

Je crois que tout est lié, que le futur est impacté par le passé

J’arrive même à penser que nos chemins ont déjà été tracés

Est-ce que t'as d’jà ressenti un peu de joie, sous l’emprise d’une tristesse ?

Je préfère la pluie, je suis pas fait pour les arcs-en-ciel,

Je me sens débordé quand j’aperçois Cupidon et son arc en selle.

Est-ce que tu t’es déjà vu vide, au point de ne plus te sentir vivre ?

Se battre contre mes douleurs s’apparente à un combat futile

Même les moments de joie ne sont pas visibles

Est-ce que tu te revoies vouloir tout plier pour pouvoir t’oublier ?

Je me sens mal ici, le regard malicieux, pointé vers les cieux

La lune m’a dit : "Si ta vision devient noire, t'as qu’à ouvrir les yeux"

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(Silence) 

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Couplet 2 : 

J’aimerais vous parler d’un temps où la plupart des gens ne savent plus être honnêtes

Il me plait cet instant où l’on arrête de jouer aux marionnettes

Retenir cette envie d’avoir et réfléchir à être

Là où le sans-abri joue de l’instrument à cordes, la foule en guise de compagnie

Et c’est sans un bruit qu’un simple regard résume le temps qu’on lui accorde

Il s’ensuit un acte courageux à glacer le sang suite à ces temps orageux

Affaire classée sans suite. L’amour ne vient qu’après l’avoir perdu

Le manque de ses accords qu’elle demandera encore

A prouvé que l’insouciant à souvent tort

Là où cette femme se maquille pour teinter ses bleus

On lui avait pourtant dit que rencontrer l’amour c’était brutal

Elle revoie cette scène à travers les yeux de ce monsieur ténébreux

Qui souffre d’émotions létales

Et il y a ce jeune, perdu dans la masse, quand tu ne sais pas te définir

C’est dur de trouver ta place. La solitude est sa protection, sa tristesse amène sa réflexion

Nos vies ne sont que des sources d’inspiration

(Silence) 

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Couplet 3 : 

Voici la fin d’un début, les mots d’un incipit mouvementé, rempli d’émotions inconnues

De découvertes, de nouveautés, je suis fier et de m’y être orienté

L’écriture d’une histoire dont l’imagination m’appartient

Devant cette page blanche, tachée à l’encre noire

Avec l’espérance de transformer mon mal en bien

L’impression de commencer une nouvelle vie, celle où tu sais ce que tu veux

Où tu sais ce que tu vaux, à croire que t’en a deux,

À croire que tu n’es qu’un héros

Au début, j’ai commencé à écrire pour me sentir vivre

Pour essayer de me comprendre un peu plus

J’ai commencé par y croire, je me suis accroché à un rêve puis j’ai fini par le voir

Je dois garder à l’esprit la promesse de ce môme détruit

Je ne partirai pas tant que l’homme que je bâtis n’est pas l’auteur de sa propre vie

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