Tableau de mon enfance
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Intro :
La froideur d’une maison qui brûle.
On vit dans les flammes, mais y a personne qui hurle.
Par habitude ou par fierté, un jour on finit par accepter
le silence et sa solitude.
Couplet 1 :
Je me revois entre les bras de maman, sur les épaules de papa,
sans savoir que l’un des deux jouerait le rôle des deux,
aurait la force que l’autre n’a pas.
Je repense aux pleurs de ma sœur à Noël,
à trois dans une chambre d’hôtel.
Famille dysfonctionnelle, réaction émotionnelle.
Et puis moi, complètement du-per.
J’ai le rôle d’enfant, de grand frère et parfois du père.
Le poids du cartable n’était apparemment pas suffisant pour mes épaules.
Je devais m’occuper du monde, de toi, de vous,
et j’ai fini par oublier Paul.
Pré-refrain :
Cœur perdu, perdu, j’pleure.
Peur du cœur perdu.
Cœur perdu, perdu, j’pleure.
Peur du cœur perdu.
Refrain :
Sur le tableau de mon enfance, il y a très peu de couleur vive.
Grandir rime avec souffrances, comment veux-tu que les enfants survivent ?
Pont :
Et puis voilà, voilà que je me retrouve seul.
Ce soir-là, je ne savais pas trop quoi dire.
Et même si j’avais des choses à dire,
je n’avais personne à qui les dire.
Alors ce soir-là m’est venue l’envie d’écrire.
Couplet 2 :
De prendre ce cahier pour un punching-ball,
de traiter ma plume comme je traiterais une idole.
La promesse de ne rien raturer,
m’assurer que tout sorte de pensée sorte de cette tête saturée.
Alors oui je suis triste,
mais pour une fois les larmes tombent.
Peu importe les risques, ce soir-là, j’ai décidé d’éclairer mon ombre.
D’essayer de comprendre ce qui se cache derrière
toutes ces peurs, ces angoisses, ces douleurs qui s’entassent,
tous ces démons qui m’entachent
en me blessant sans laisser de trace.
Me voilà désormais écrivain de ma propre histoire.
Ce soir-là, pour la première fois, j’y ai vu une pointe d’espoir.
Pré-refrain :
Cœur perdu, perdu, j’pleure.
Peur du cœur perdu.
Cœur perdu, perdu, j’pleure.
Peur du cœur perdu.
Refrain :
Sur le tableau de mon enfance, il y a très peu de couleur vive.
Grandir rime avec souffrances, comment veux-tu que les enfants survivent ?
Sur le tableau de mon enfance, il y a très peu de couleur vive.
Grandir rime avec souffrances, comment veux-tu que les enfants survivent ?
