Effondrement
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Couplet 1 :
La vie n’est qu’un tableau en noir et blanc,
et c’est à toi d’y mettre de la couleur.
Le bleu de tes yeux, le jaune du soleil,
peu importe tant que ça peut cacher la douleur.
J’avoue, le début de ma vie n’a pas été simple.
Le cœur cassé, je connaissais même pas l’amour.
Heureusement, la famille était là pour me faire apprécier la vie et ses contraintes.
Les premiers pas ne sont pas les plus stables mais restent symboliques.
J’ai préféré courir avant d’apprendre à marcher droit,
ce qui m’a valu un avenir insolite.
Étant prisonnier d’un mauvais cycle, imaginez la rage d’un enfant d’humeur vagabonde.
J’revois mon sourire le jour où j’ai appris qu’avec un simple ballon,
on pouvait faire un tour du monde.
À 14 ans, première tentative.
J’suis pas sûr que la nuit porte conseil avec une bouteille à la main.
Posé sur ce pont, fixant les rails en attendant qu’le train arrive...
Heureusement, la raison sera vive.
En manque d’amour, j’ai dû payer la psy,
besoin d’un câlin, pas d’une thérapie.
Je voulais parler à personne,
car j’attendais les bonnes personnes pour leur confier ma vie.
Le monstre du placard est maintenant dans ma tête,
je crois même, des fois, je le suis devenu.
J’étais perdu, et c’est hyper dur,
et le pire dans tout ça, c’est que ça perdure.
On me félicite pour ma force et ma maturité,
mais j’ai pas eu le choix.
À la base, j’voulais juste être heureux,
mais la vie m’a fait comprendre que je n’en avais pas le droit.
Ignorant, devant ce ciel orange.
Innocent, j’pensais revoir la lumière dès demain,
mais le soleil en a décidé autrement.
Me voilà perdu dans l’immensité de l’obscurité.
Effondrement.
Pont musical
Couplet 2 :
L’impression que le temps n’est qu’un serial killer,
un homme qui naît à travers un môme qui meurt.
Par pudeur, mes larmes s’entremêlent avec celles de ces nuages qui pleurent.
Ce soir, l’enfant est prêt à partir,
car son ignorance est prise à partie.
Forcé de lâcher la manette,
c’est au tour du grand de reprendre la partie.
J’ai compris que la lumière était cruelle,
quand j’ai appris qu’y a que dans le noir qu’on peut apprendre à briller.
La culture du mérite est habituelle, pour trouver l’équilibre.
Face aux douleurs, me voilà d’humeur combatif.
On a appris à brider nos peurs,
à abriter nos cœurs et tout ce qu’on bâtit.
Personne nous aide, mais tous compatissent.
Par peur de subir une vie lassante,
je me devais de remonter la pente,
à la recherche d’émotions éclatantes.
Tout faire pour ne pas rester dans l’attente.
Donc je pars, c’est décidé, le passé s’est décimé.
J’ai fini par y croire, et le chemin s’est dessiné.
Confiant en étant conscient de mes forces,
j’m’efforce de croire que cette guerre arrive à échéance.
Il était temps de savoir son chemin,
après toutes ces années d’errance.
Outro :
J’ai passé mes jeunes années dans le feu,
à essayer d’adoucir les flammes.
Combien de drames ? Combien de larmes ont dû couler ?
Y a-t-il encore un peu d’espoir pour devenir celui que je voulais ?
Combien de larmes ont dû couler ?
Y a-t-il encore un peu d’espoir pour devenir celui que je voulais ?
