Le cycle des saisons

Couplet 1 :

Le rap est mon oasis dans ce désert immense

Loin de la ville et des ses nuisances, 

J’arrive le cœur plein, pour délivrer sa puissance 

Je me retrouve seul à danser sur des airs de silence 

Loin de cette haine perpétuelle, 

Là où la paix est vue comme un éventuel

Où même les relations sont devenues virtuelles.

Et ça m’écœure de voir ces choses devenir habituelles, 

Ce gouffre est cruel, faut que je m’évade avant qu’ça m’effleure 

Car, j’ai connu des pertes de sang froid, 

Des émotions multiplier 100 fois, 

Etonné de voir c’que t'as en toi, c’que tu renvoies, 

Devant ces schémas de pensée, je suis resté sans voix 

C’est quoi le thème ? L’espoir de guérir d’ces douleurs 

Apprendre à être soi même avant d’vouloir être le meilleur 

Le bonheur est en nous, arrêtez de le chercher ailleurs

Aucune attente envers le temps, c’est le plus grand des mauvais payeurs 

 

Refrain : 

Les fleurs se fanent, 

Les bougies fondent,

Les peurs s’enflamment,

Les rêves se forment 

 

Couplet 2 : 

Un coeur touché par des tirs alliés, maintenant tiraillé

Entre porter des coups ou un sourire, 

Envie d’aller là où l’on crée de beaux souvenirs,

Avant de s’assoupir à tout jamais,

Mon bonheur demande à ce qu’il soit vite ravitaillé.

Semblerait qu’l’amour soit le plus beau des conflits,

On s’aime quand on se fuit, et puis, on se sème et on se nuit,

Se chantant en coeur, le silence se crée en éloignant le bruit

Il ne reste que le souvenir d’un pêle-mêle de belles harmonies 

J’écris pour résister, je laisse aux mots, la chance d’exister 

A travers la voix d’un homme attristé 

De voir, que chaque soir, plus de mômes sans espoir 

Se noient dans leurs pensées noires 

Venu dans c’monde pour amener la paix, 

J’m’arrête pas qu’à la souffrance,

J’suis là pour rapper ce qui arrive après 

Devenir confiant, conscient d’une force, 

D’un courage de ne plus se faire happer. 

 

Refrain : 

Les fleurs se fanent, 

Les bougies fondent,

Les peurs s’enflamment,

Les rêves se forment 

​

Les fleurs se fanent, 

Les bougies fondent,

Les peurs s’enflamment,

Les rêves se forment